David Von Holdt

Caractère:
Dave est une personne rationnelle, intelligente et posé. Il ne croit que ce qu’il voit (Et voilà pourquoi il n’est pas encore totalement sur de la mort de son père). Il est doué d’une patience exceptionnelle (tant qu’il ne sent pas qu’on se fou de sa gueule…) et d’un sens de déduction incomparable. Il gardera toujours son sang froid dans toutes les situations, comme son travail l’exige. Même avec une tempe de fusil collé derrière la tête, David restera calme et essayera d’engager une conversation. En général, il est plutôt solitaire. Il se tient loin des endroits publics car il déteste être pris dans une foule, même si quelque fois, cette foule lui donne le camouflage idéal pour suivre sans être vu sa victime. Entre deux contrats, il passe le plus clair de son temps à l’hôtel ou a faire des activités bien tranquilles. Il sait bien que la plupart des gens qui font la même profession que lui accepte les contrats un après les autres sans se soucier de la police ou de quelqu’un qui voudrait leur faire la peau. On peut traiter David de peureux pour ça (Même si le terme «prudent» conviendrait mieux), n’empêche que, il ne s’est jamais fait soupçonné par la police. Bien sur, quelques personnes plus ou moins humaines ont voulu se venger par eux-mêmes de la mort de leur confrère, mais Dave a toujours réussit à s’en sortir, quelque peu amoché, et parfois, avec des balles dans la peau. On pourrait également le qualifier : « d’antisocial », c’est un peu vrai, mais c’est surtout parce qu’il n’aime pas penser que quelqu’un, quelque part pourrait se faire du souci pour lui, et que lui, pourrait la laisser seule d’un jour à l’autre.
Habituellement, David n’est pas tourmenté par un meurtre qu’il commet. Il y repense une ou deux fois, revoit le visage de la personne qu’il vient de tuer, puis l’oublie. Lors de ses premiers contrats, il était cependant très bouleversé par ce qu’il commettait pour vivre, mais, à la longue, il commença à s’habituer. Et puis, il se répétait sans cesse : « Le type que tu descends, quelqu’un t’as engagé pour le tuer. Ça, ça veut dire que ce n’est pas un bon samaritain. Il a probablement violé quelques femmes et peut-être même des enfants, tué sa famille et volé à de nombreuses reprises. Bon Dieu, arrête de penser et pèse sur la gâchette, tu vas rendre un service au monde! » Maintenant, il n’a plus besoin de penser à cette phrase. Pour David, c’est devenu un travail comme les autres, qu’il exécute avec toute la précision qu’il a acquit en huit ans de métier. Mais, quelque fois, lorsqu’il n’arrive pas à dormir, il entend encore ce rire…

Apparence physique:
Physiquement, David n’est pas si exceptionnel que cela, mis-à-part pour les bandages sur son œil. Il n’a pas le physique d’un mannequin, bien qu’il soit assez bien découpé grâce à toute l’activité physique qu’il fait. Il n’a cependant pas de larges épaules comme on voit souvent sur les « monsieur muscle » classique. Il mesure 6’0" tout juste, ce qui le classe dans les grandes personnes. David a des cheveux de jais coupé en dégradé jusqu’au cou. Il a souvent une de ces mèches rebelles qui lui tombe devant ses bandages, mais il n’en souci pas. L’homme a les yeux noirs, souvent souligné par des cernes. Et, devant son œil droit, des bandages placés à la hâte, pour cacher son handicap. Avant, David portait ce qui ressemblait à un cache-œil de pirate, mais, avec le temps, il a commencé à trouver cela enfantin. Ça fonctionnait peut-être jusqu’à vingt ans, mais plus maintenant. Alors, il met ces bandages qui lui sillonnent le visage. Au moins, se dit-il parfois, ça lui donne un certain style. Pour ce qui est de ses vêtements, ils sont sombres et chics. Il porte une chemise noire rayée blanche qu’il laisse souvent ouvert à partir du milieu. Lorsqu’il fait ça, on y voit son tatouage de rose qu’il s’est fait faire vers ses vingt ans. Sa chemise à également une poche secrète à l’intérieur où David range un de ses fusils. Puis, il y a son pantalon noir et ses souliers également de couleur sombre. À sa cuisse, il met parfois une ganse avec un étui, un peu comme les cow-boys du Far-West, pour y ranger son fusil.

Histoire:
Il faisait froid. Très froid. La pluie ruisselait sur son visage, frappait avec indifférence ses vêtements et s’enfonçaient dans ceux-ci pour couler le long de son corps, mais David ne s’en préoccupait pas. Il était occupé à attendre sa proie. Sa proie qui lui permettra de manger un bon repas ce soir, et d’encore dormir sous un toit, dans un bon lit chaud. Mais sa proie prenait son temps, trainant dans ce stupide café où, bien évidemment, David ne pouvait pas le descendre. Lorsqu’il attendait comme cela, dehors, sous la pluie, il ne pouvait s’empêcher de repenser à son enfance, et comment il en était arrivé jusqu’ici…

David naquit une nuit pluvieuse dans un petit hôpital. Son père n’était pas là pour l’évènement : il était «occupé» (Ce ne fut que vers ses dix ans que David comprit ce que voulait vraiment dire ce terme). Mais sa mère ne s’en faisait pas, avec un peu de chance, il serait rentré chez lui lorsque les médecins la laisserait partir avec David. Sa mère avait déjà eu une petite fille avant lui; charmante petite créature qui était son aînée de deux ans. Et il l’aimait beaucoup, malgré les nombreuses chicanes qui survenaient pendant leur enfance (Mais quels enfants ne se chicane pas avec leur frère et sœur?). Jusqu’à dix ans, David vécu comme tout enfant normal. Il se levait le matin, se brossait les dents, écoutait un peu la télé, partait pour l’école avec sa sœur, revenait, faisait ses devoirs, soupait, écoutait la télé puis allait se coucher. Il vécu bien, jusqu’à ce que sa sœur lui pose cette affreuse question :
« Tu sais où papa passe tout son temps? »
Cette question l’avait frappée de plein fouet. Il ne s’était jamais interrogé avant. Sa mère disait toujours qu’il était occupé avec des affaires très importantes, et David n’en avait jamais douté. Mais, sa sœur, âgée de douze ans, venait de briser ce petit univers de sérénité avec cette question, cette stupide question. Comme il aurait voulu ne jamais l’entendre. Mais maintenant, elle lui rongeait l’esprit. Le lendemain, il profita d’une absence de son père (Ce qui n’est pas une occasion rare) pour poser cette question à sa mère. Et elle lui répondit simplement :
« Se sont des affaires de grandes personnes. »
Généralement, on répond cela quand on ne veut pas que nos enfants sachent, et David, malgré son âge, le savait. Il comprit bien vite que s’il voulait savoir, il devrait se débrouiller seul.
Le lendemain, son père fit un petit tour à la maison. David en profita pour se glisser incognito dans la voiture de son père, caché dans le coffre. Comme ça, il saurait… Et il sut. Son père conduit jusqu’à un vieux manoir, puis se gara. Il y entra. Le jeune garçon attendit quelques minutes avant de faire de même. Le manoir était presque entièrement rongé par les termites, et la décoration était franchement glauque. Cependant, il voulait vraiment savoir, même si ça voulait dire évoluer dans un décor de film d'horreur. Il monta donc à l’étage, où son père s’était dirigé, et s’orienta vers une porte ouverte d’où émanait une petite lumière. En silence, il glissa la partie droite de son visage, de sorte qu’on ne voit que son œil et une vague forme de face. La pièce était presque vide. La lumière venait d’une petite lampe posée sur une table de chevet, qui éclairait un gros livre. Au dessus de la lampe, il y avait un grand tableau. Alors qu’il commençait à l’étudier, David ressentit une violente douleur à l’œil. Le jeune garçon poussa un cri de douleur et se recula par réflexe. Mais quelque chose n’allait pas, quelque chose clochait… Il ne comprit que lorsque la porte s’ouvrit complètement. Un très grand démon s’y tenait, et, avec dans sa main, son œil droit. David frissonna. C’était la fin, il en était sûr. Ce démon allait le déchiqueter entre ses puissantes mains, puis le manger.
« Tu vois ce que j’en fais moi, de la curiosité!, s’esclaffa le démon, tu es un vilain petit garçon et tu as été puni! »
Alors, un rire sardonique s’échappa de sa bouche. Il riait, et ce rire, David ne l’oublierait jamais. Puis, le démon reposa son attention sur lui.
« Et maintenant… »
Mais il ne finit jamais sa phrase. Une épée venait de lui transpercer le cœur, juste devant les yeux de David. Le démon s’effondra, révélant son père, qui tenait fermement le manche de l’épée. D’un coup, il le retira, puis rangea son épée. Alors, David fondit en larme, en courant dans les bras de son père. Celui-ci observa un instant le visage terrifié de son fils, puis murmura simplement :
« Maintenant tu vois, et tu sais, mais ça ne t’as pas rendu plus heureux. »
Il fit une pause.
« Je suis un chasseur de primes, Dave. »

À partir de ce moment, David admira son père. Une admiration honnête et sans borne. Même sa perte d’œil ne lui semblait plus importante. Il voulait que son père lui apprenne tout ce qu’il savait. En suivant les traces de son père, il aurait déjà un nom dans le milieu lorsqu’il atteindrait l’âge adulte. Mais il fut forcé de commencer avant…
Un jour, alors que David venait tout juste d’entamer ses seize ans, on rentra de force chez lui. Sa mère était alors enceinte d’une autre petite fille. Deux démons se ruèrent sur elle, devant les yeux terrifiés de la sœur de David. Un troisième rentra dans la maison, et alla s’occuper d’elle. Cette journée là, David n’était pas chez lui. Il avait été à une petite fête foraine non loin de chez lui. S’il était resté, il serait probablement mort. Lorsqu’il rentra, l’horreur de la scène le saisit. L’adolescent courut alors où son père devait se trouver aujourd’hui, mais il ne le trouva pas. Tout ce qui restait était son épée couverte de sang et deux fusils. Il lui avait déjà dit que si un jour, il disparaissait comme ça, c’est probablement parce qu’il serait six pieds sous terre…
D’un seul coup, il comprit combien il était seul. Il prit les armes de son père, et vagabonda très longtemps. Jusqu’à temps qu’il comprenne qu’il allait mourir s’il continuait ses errances. Peut-être que certains étaient fait pour vivre dans la rue, mais pas lui. David se dénicha facilement un premier contrat, et l’exécuta avec une facilité qui le surprit lui-même. Par la suite, il enchaina de nombreux contrats, se faisant un bon nom dans le milieu.

Sa victime sortait, enfin! Il enligna son tir, et observa un instant sa cible. Il aimait mieux le tirer lorsque celui-ci ne serait plus en mouvement. Pas parce qu’il était un mauvais tireur, loin de là, mais c’est préférable, puisqu’il ne voulait tirer qu’une balle. Rien qu’une petite seconde d’arrêt et…Paf. Il tira. L’homme s’écroua sur le coup. Et personne ne le vit déguerpir, pour aller chercher sa prime.

Voilà, j'ai finit <3.

Trés belle fiche !!
bon rp parmi nous

Une fiche impressionnante !

Pour moi, tout est ok ! Je te valide ^^

Bienvenue à toi! ^^

Merci tout le monde =D!